000 | 01467nam a22001577a 4500 | ||
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999 |
_c35811 _d35811 |
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022 | _a 0003-8695 | ||
040 | _aBC-EPAU | ||
041 | _afre | ||
100 | _aKiefer,Anselm | ||
245 | _aLa poésie du détail=The art of detail | ||
260 |
_aParis _bArchipress _c2023 |
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300 | _a142p. | ||
942 |
_c02 _t1601 _u458 |
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994 | _a16010389 | ||
520 | _b« Dans le pli d’un drapé se loge Rome toute entière », écrivait la philosophe Anne Cauquelin (maintes fois citée dans AA) à peu près à la même époque dans son Essai de philosophie urbaine (PUF, 1982). Dans l’assemblage d’un poteau de bois, les sillons d’un béton matricé, la menuiserie d’une ouverture issue d’un champ de fers de récupération se loge parfois l’intention toute entière d’un projet. « N’importe où, à tout moment, une architecture, savante ou ordinaire, peut nous sortir de notre torpeur », dit Éric Lapierre dans les pages de ce numéro. Un élément architectural, un détail constructif, un simple motif n’ont pas uniquement un immense pouvoir d’évocation. Parfois, ils peuvent aussi composer ce que l’architecte français appelle « l’élément merveilleux, à partir duquel on va pouvoir déconstruire toute la logique poétique du projet ». Ce numéro d’AA explore quelques-uns de ces détails, qui fondent ou incarnent toute la poésie de leurs bâtiments, et qui peuvent uniquement provenir d’une intelligence non artificielle, celle de l’architecte. |