000 03609nam a22002777a 4500
999 _c33128
_d33128
022 _a 11450835
040 _aBC-EPAU
041 _afre
100 _aChervet, Gael
_eDir de la pub
100 _aCaille, Emmanual
_eRéd en chef
245 _aQuelle Architecture post mortem?
_n1 vol
260 _aParis
_bSociété d'éditions architecturales (SEA)
_c2019
300 _a(146p)
_bCouv,ill.en coul, ill
700 _aJoly, Benoit
_eRéd en chef adjoint
700 _aDidelon, Camille
_eSec de réd
773 _td'a
942 _c02
_t1642
_u275/2019
994 _a16420110
490 _aD'architectures, Le magazine professionnel de la création architecturale
520 _bLe dossier du mois "d'architecture 275-octobre 2019" » Quelle architecture post-mortem ? » Sacralité laïque » Une nouvelle typologie funéraire ? » Accueillir l’expérience universellement humaine du deuil » Crématorium Hofheide, Holsbeek, Belgique » Crématorium Uitzicht, Courtrai, Belgique » Crématorium d’agglomération du Grand Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy Innovations » Drones et robots à la rescousse de la planète Les produits de la rédaction » DESIGN – WASTE COMPOSITE une esthétique du déchet Questions pro » Assistance à maîtrise d’ouvrage : l’hypertrophie des équipes est-elle nécessaire ? Le Grand Entretien » Entretien avec Paulo Mendes da Rocha : Combats singuliers
_aMINIMALISTE À EN MOURIR C’est une architecture épurée : sobre, neutre, d’un minimalisme distingué, où seule la lumière s’autorise une certaine emphase. À quel bâtiment pensez-vous ? Une fondation pour l’art contemporain en Suisse ? Un musée de David Chipperfield ? Une maison de Tadao Ando ? Un gymnase de Livio Vacchini ? Un flagship store de John Pawson ? Erreur. Vous regardez des crématoriums récemment construits par d’éminentes figures de la profession : RCR, Souto de Moura ou Kees Kaan. De là à penser que les qualités aujourd’hui revendiquées par les hérauts d’une intransigeante modernité n’atteignent leur perfection que pour des édifices consacrés à la mort, il n’y a qu’un pas que l’on s’autorise narquoisement à franchir. Il est vrai que l’on pourrait tout autant se demander si la fascination de nombreux architectes pour la radicalité brute et minimaliste appliquée à tout type de projet ne cache pas inversement un goût pour le sépulcral. À moins que cette manière d’imposer tant d’austérité dans des programmes plus triviaux que ceux dédiés aux funérailles ne soit une tentative désespérée pour réintroduire un peu de sacralité dans un milieu où le consumérisme le plus débridé règne implacablement ? Toujours est-il qu’à l’heure où notre attitude face à la mort et aux rites, sacrés ou laïcs, qui l’accompagnent est à l’aube de subir de profonds bouleversements, l’architecture devrait avoir un rôle déterminant à jouer. En France, les communes ne semblent pas encore avoir véritablement pris conscience des enjeux symboliques d’une telle mutation et, de même que les cimetières sont traités avec désinvolture, les budgets alloués aux crématoriums sont à peine supérieurs à ceux consacrés aux salles des fêtes… Il faut aller à l’est et au nord, notamment en Belgique, pour découvrir combien l’architecture est investie d’une place essentielle dans l’avènement de ces nouveaux rites laïcs.
653 _aMaison édouard François
653 _ales vitrages
653 _aEspaces ouverts
653 _aFaçades extérieures
653 _aBois