000 01908nam a22001697a 4500
999 _c31606
_d31606
022 _A 0003-8695
040 _aBC-EPAU
041 _afre
100 _aBORNE,Emmanuelle
_eRédactrice en chef
245 _aCommandes privées vocations publiques
260 _aFrance
_bArchipress& Associés
_c2018
300 _a143p.
_bCouv.ill.en coul.,photogr.
773 _tL'Architectures d'Aujourd'hui
942 _c02
_t1601
_un°428
994 _a16010350
520 _aEn matière de commande architecturale, si la frontière entre acteurs publics et privés devient de plus en plus poreuse, l’inquiétude devrait être ailleurs : le transfert de la mission d’intérêt public à des acteurs privés dont ce n’est pas la culture. Pour son numéro de décembre 2018, AA fait le constat de ces porosités, s’interroge sur ces nouvelles façons de faire la ville et rend compte de pratiques, certaines exemplaires, d’autres contestables. En France, la part des travaux des architectes dévolue à la commande privée augmente régulièrement depuis 10 ans. Le bouleversement des jeux d’acteurs augure de nouvelles façons de faire la ville, ainsi que l’illustre dans les pages de ce N°428 le bilan dressé par Catherine Sabbah de Réinventer Paris I, premier appel à projets urbains innovants d’une longue série. De plus en plus, les acteurs privés s’arrogent – ou se voient confier – une vocation publique auparavant échue à l’État. Reste l’enjeu économique de l’architecture, dont Reinier de Graaf d’OMA rappelle l’importance. Pour le président de Novaxia, un investisseur-développeur français, il est aujourd’hui plus judicieux, pour un particulier, de placer son argent dans la transformation urbaine que dans une banque. Particuliers faisant l’objet de tous les soins de « commercialisateurs » qui vantent les méritent de l’ultra-personnalisation du logement.