Peter Eisenman : entre lieu et non-lieu : vers une architecture de l'interstitiel, 1963-1988
Par: LEVESQUE, Luc.
Type Document : Ouvrage Editeur: Genève MetisPresses 2019Description Matérielle: 238 p. Ill. en coul., fig. 24 cm.ISBN: 978-2-94-0563-28-9.Mots Clés: Peter Eisenman, architecture,critiqueRésumé: Intervalle d’espace ou de temps, l’interstitiel oscille entre connexion et disjonction, s’ouvrant sur un champ polymorphe qui relève autant de la relation et de la brèche que du brouillage. Peter Eisenman, figure incontournable de l’architecture contemporaine, est sans doute l’un de ceux qui se sont le plus engagés dans l’exploration à la fois théorique et projectuelle de la condition interstitielle. Luc Lévesque nous propose une traversée de l’univers eisenmanien de 1963 à la fin des années 1980, de l’exigeante abstraction des Houses, microcosmes expérimentaux cherchant à mettre en œuvre les dimensions conceptuelles de la forme architecturale, aux investigations urbaines de Venise, Berlin ou Columbus, recomposant les strates multiples d’une archéologie territoriale entre réalité et fiction. De ce parcours ressort une même quête marquant de manière persistante la trajectoire de l’architecte américain, celle d’ouvrir des passages vers d’autres réalités potentielles, de signaler les nuées de virtualités qui enveloppent l’architecture et les sites. En suscitant ainsi une attention particulière à l’égard de ce qui nous entoure et en faisant surgir des brèches et de l’espacement au sein de l’apparemment connu, l’approche d’Eisenman suggère des pistes inédites pour renouveler l’imagination de l’environnement contemporain, quelque part entre lieu et non-lieuSommaire:Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue | Code à barres |
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Bibliothèque Centrale
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08040385001 (Parcourir l'étagère) | Consultation sur place | 8.2 | 08040385001 | |
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Bibliothèque Centrale
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08040385002 (Parcourir l'étagère) | Disponible | 8.2 | 08040385002 |
Intervalle d’espace ou de temps, l’interstitiel oscille entre connexion et disjonction, s’ouvrant sur un champ polymorphe qui relève autant de la relation et de la brèche que du brouillage. Peter Eisenman, figure incontournable de l’architecture contemporaine, est sans doute l’un de ceux qui se sont le plus engagés dans l’exploration à la fois théorique et projectuelle de la condition interstitielle. Luc Lévesque nous propose une traversée de l’univers eisenmanien de 1963 à la fin des années 1980, de l’exigeante abstraction des Houses, microcosmes expérimentaux cherchant à mettre en œuvre les dimensions conceptuelles de la forme architecturale, aux investigations urbaines de Venise, Berlin ou Columbus, recomposant les strates multiples d’une archéologie territoriale entre réalité et fiction. De ce parcours ressort une même quête marquant de manière persistante la trajectoire de l’architecte américain, celle d’ouvrir des passages vers d’autres réalités potentielles, de signaler les nuées de virtualités qui enveloppent l’architecture et les sites. En suscitant ainsi une attention particulière à l’égard de ce qui nous entoure et en faisant surgir des brèches et de l’espacement au sein de l’apparemment connu, l’approche d’Eisenman suggère des pistes inédites pour renouveler l’imagination de l’environnement contemporain, quelque part entre lieu et non-lieu