Les noms des auteurs figurent sur la couverture.
Bibliographie pages 207-227. Notes bibliographiques

Dans de nombreux pays du Sud, l'informalité représente une nécessité pour des citoyens qui décident d'autogérer leurs lieux de vie et de travail. Dans les villes du Nord, les pratiques informelles s'imposent plutôt comme une tentative de réparer la ville qui a été abîmée, polluée, abandonnée, et de reconstituer un tissu urbain là où celui-ci a été voué à la démolition, ou à l'élaboration de projets contestés. Dans les deux cas, l'informalité peut être une source d'urbanité et de créativité qui favorise l'intégration et la sociabilité. Elle participe d'un nouveau récit urbain combinant nécessité, aspirations, désirs même, et parfois résistance, voire indiscipline. Ce livre nous invite à considérer que l'informalité peut s'avérer inspirante pour aborder certains problèmes de gouvernance auxquels les villes sont actuellement confrontées Préface
Introduction
1. D’un urbanisme en crise à un urbanisme de crise
Des systèmes urbains vulnérables face aux problématiques contemporaines
Questionner la fabrique de la ville
2. L’écosystème de la participation et ses limites
L’importance du local et du voisinage
Des résultats ambivalents
Un contexte hautement politique
En résumé
3. De la participation à l’informalité et à l’autogestion
Pourquoi exiger un « droit à la ville »
Des bidonvilles aux communs
Un large éventail d’activités et d’approches
En résumé
4. Formalité et complexité, le cas de Tirana
Un phénomène très répandu
Origines
Diversités et similarités
Une architecture distinctive
Un processus de régularisation
Réussites et défis
5. De la nécessité au désir
Les multiples visages de l’informalité de la nécessité
Bases expérientielles d’initiatives citoyennes
Apprentissage mutualisé
En résumé
6. Combiner l’autogestion avec une appropriation active
L’autogestion renforce la participation
Les contradictions de l’auto-construction
L’habitat collaboratif
L’utilisation temporaires d’espaces urbains vacants
Le jardinage urbain
Les tiers-lieux
Le Zadisme
L’urbanisme Do it Yourself et l’idée de communs
Les communs comme stratégie
En résumé
7. La fabrique de l’informalité
La dynamique de l’informalité et de l’autogestion
Les femmes et l’autogestion
La dimension urbaine
Conclusion
L’informalité est-elle légitime dans une démocratie représentative ?
Si tout processus informel engendre une redistribution du pouvoir, entraîne-t-il forcément des situations de conflit ?
Comment créer des environnements favorables aux initiatives informelles innovantes ?
Comment partager des responsabilités à la fois politiques et économiques, entre des acteurs aux logiques aussi diverses ?
Comment partager la donnée urbaine et la rendre accessible ?
Les enjeux à plus long terme
Bibliographie