Les architectes au travail l'institutionnalisation d'une profession, 1795-1940
Par: DECOMMER, Maxime.
Type Document : Ouvrage Collection: Art & société (Rennes).Editeur: Rennes Presses universitaires de Rennes 2017Description Matérielle: 402 p ill., plans, couv. ill. 25 cm.ISBN: 9782753552128.Mots Clés: Architectes 19e siècle | Architectes -- Statut juridiqueRésumé: 31 décembre 1940. Une loi fonde l'ordre des architectes en France et réglemente pour la première fois 1 accès à la profession et le port du titre d'architecte. Désormais, la pratique relève obligatoirement du mode d'exercice et des valeurs libérales. Plusieurs siècles ont été nécessaires aux architectes pour se faire reconnaître comme un corps de professionnels possédant un savoir spécifique, justifiant ainsi leur demande du monopole de l'architecture. Si les acteurs et les grands enjeux de ce processus sont connus, quels sont les rapports exacts entre la grande histoire de l'institutionnalisation de la profession, la définition de ses règles d'activité et les manières concrètes d'exercer et de travailler de ses membres ? A travers le prisme des structures de travail et des lieux d'exercice des architectes, ce livre met en évidence les vicissitudes de la profession, de la chute de l'Académie royale d'architecture à la Révolution française, jusqu'aux années 1940. Il raconte les obstacles, les contraintes et les incertitudes d'un métier qui se construit : un cadre de travail d'abord public et évoluant vers le privé, un partage des rôles entre la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage, une position ambiguë entre la réalité du travail collectif et l'image d'un artiste-auteur unique, une revendication de sa singularité face aux ingénieurs et aux entrepreneurs. Perpétuellement en tension, la profession tente d'affirmer son autonomie face aux contraintes sociales, politiques et économiques de la commande mais aussi contre les tentatives d'assujettissement par l'Etat, les maîtres d'ouvrage de la Révolution industrielle ou encore l'Ecole des beaux-arts. Par l'analyse de documents originaux (archives de maîtres d'oeuvre et d'ouvrage, publics et privés) et de la presse professionnelle, cet ouvrage interroge le choix unique de l'exercice libéral par un groupe professionnel aux pratiques déjà multiples. Ainsi s'éclaire de façon inédite l'histoire, riche en rebondissements et parfois en contradictions, d'une profession qui continue de s'interroger sur ses missions et ses cadres d'exercice.Sommaire:Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue | Code à barres |
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Ouvrage |
Bibliothèque Centrale
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08270210001 (Parcourir l'étagère) | Consultation sur place | 8.9 | 08270210001 |
ISSN 1272-1603
Bibliogr. p. 369-387. Notes bibliogr. Index
31 décembre 1940. Une loi fonde l'ordre des architectes en France et réglemente pour la première fois 1 accès à la profession et le port du titre d'architecte. Désormais, la pratique relève obligatoirement du mode d'exercice et des valeurs libérales. Plusieurs siècles ont été nécessaires aux architectes pour se faire reconnaître comme un corps de professionnels possédant un savoir spécifique, justifiant ainsi leur demande du monopole de l'architecture.
Si les acteurs et les grands enjeux de ce processus sont connus, quels sont les rapports exacts entre la grande histoire de l'institutionnalisation de la profession, la définition de ses règles d'activité et les manières concrètes d'exercer et de travailler de ses membres ? A travers le prisme des structures de travail et des lieux d'exercice des architectes, ce livre met en évidence les vicissitudes de la profession, de la chute de l'Académie royale d'architecture à la Révolution française, jusqu'aux années 1940.
Il raconte les obstacles, les contraintes et les incertitudes d'un métier qui se construit : un cadre de travail d'abord public et évoluant vers le privé, un partage des rôles entre la maîtrise d'oeuvre et la maîtrise d'ouvrage, une position ambiguë entre la réalité du travail collectif et l'image d'un artiste-auteur unique, une revendication de sa singularité face aux ingénieurs et aux entrepreneurs.
Perpétuellement en tension, la profession tente d'affirmer son autonomie face aux contraintes sociales, politiques et économiques de la commande mais aussi contre les tentatives d'assujettissement par l'Etat, les maîtres d'ouvrage de la Révolution industrielle ou encore l'Ecole des beaux-arts. Par l'analyse de documents originaux (archives de maîtres d'oeuvre et d'ouvrage, publics et privés) et de la presse professionnelle, cet ouvrage interroge le choix unique de l'exercice libéral par un groupe professionnel aux pratiques déjà multiples.
Ainsi s'éclaire de façon inédite l'histoire, riche en rebondissements et parfois en contradictions, d'une profession qui continue de s'interroger sur ses missions et ses cadres d'exercice.