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École Polytechnique d'Architecture et d'Urbanisme - EPAU

« Le Moudjahid Hocine Ait Ahmed »

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Architectures du bien commun pour une éthique de la préservation

Par: NAJI, Salima [Auteur].
Type Document : Ouvrage
Collection: VuesDensemble. Essais.Editeur: [Genève] MētisPresses 2019Description Matérielle: (236 p.) ill. en coul., plans, couv. ill. en coul. 19 cm.ISBN: 978-2-940563-59-3.Mots Clés: Architecture vernaculaire | Agadirs | Conservation et restauration | Architecture durable | MarocRésumé: Défendre une architecture du bien commun signifie interroger l'objet architectural en privilégiant les conditions sociales de son édification, l'usage, l'attachement aux lieux ou encore les pratiques spatiales qui lui sont spécifiques. À ce titre, les communautés de l'Atlas et du Sahara marocains représentent une source d'inspiration pour une réflexion sur la durabilité des constructions contemporaines. Dans les oasis ou encore les greniers collectifs, incarnations du bien commun, c'est le savoir-faire de solidarités historiques qui se manifeste. Témoin de la capacité humaine à constituer un environnement viable malgré des contraintes climatiques extrêmes, l'architecture y est pensée tel un objet intégré à son environnement, où se lient étroitement agriculture et construction autour de la pierre, de la terre et des végétaux les plus résistants. En s'appuyant sur de multiples expériences de chantier menées au Maroc, et largement relatées dans cet ouvrage, Salima Naji montre qu'il est possible de dépasser la pure esthétique de l'héritage, qui oppose tradition et modernité de façon stérile, afin d'interroger plutôt son capital de résilience : une dynamique constante d'adaptation qu'il faut réactiver pour sortir des logiques globales et nocives, dont l'omniprésence actuelle du béton est l'expression la plus évidente. Comme le travail de l'auteur le prouve, il est possible, en multipliant les projets intégratifs et participatifs, de réinvestir les techniques dites "vernaculaires"en recréant des filières constructives au profit d'un véritable développement soutenable (4e de couverture)Sommaire: 1/ La non-confiance culturelle : « Islah » et « tarmim comme instruments de destruction au nom du sauvetage patrimonial 2/ Sauvegarde des igudar, greniers collectifs de l’Atlas : naissance d’une démarche participative autour de communs, 2001-2018 3/ Histoires de chantier : de la communauté à la puissance publique , un processus d’étatisation des greniers collectifs 4/ Urbanisme et espaces publics : des collectifs en pleine mutation /5 Pour une architecture écoresponsable au Maroc : réinterpréter les formes et les usages issus de la tradition pour recréer une continuité interrompue
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Bibliogr. p. [225]-229. Lexique.

Défendre une architecture du bien commun signifie interroger l'objet architectural en privilégiant les conditions sociales de son édification, l'usage, l'attachement aux lieux ou encore les pratiques spatiales qui lui sont spécifiques. À ce titre, les communautés de l'Atlas et du Sahara marocains représentent une source d'inspiration pour une réflexion sur la durabilité des constructions contemporaines. Dans les oasis ou encore les greniers collectifs, incarnations du bien commun, c'est le savoir-faire de solidarités historiques qui se manifeste. Témoin de la capacité humaine à constituer un environnement viable malgré des contraintes climatiques extrêmes, l'architecture y est pensée tel un objet intégré à son environnement, où se lient étroitement agriculture et construction autour de la pierre, de la terre et des végétaux les plus résistants. En s'appuyant sur de multiples expériences de chantier menées au Maroc, et largement relatées dans cet ouvrage, Salima Naji montre qu'il est possible de dépasser la pure esthétique de l'héritage, qui oppose tradition et modernité de façon stérile, afin d'interroger plutôt son capital de résilience : une dynamique constante d'adaptation qu'il faut réactiver pour sortir des logiques globales et nocives, dont l'omniprésence actuelle du béton est l'expression la plus évidente. Comme le travail de l'auteur le prouve, il est possible, en multipliant les projets intégratifs et participatifs, de réinvestir les techniques dites "vernaculaires"en recréant des filières constructives au profit d'un véritable développement soutenable (4e de couverture)
1/ La non-confiance culturelle : « Islah » et « tarmim comme instruments de destruction au nom du sauvetage patrimonial
2/ Sauvegarde des igudar, greniers collectifs de l’Atlas : naissance d’une démarche participative autour de communs, 2001-2018
3/ Histoires de chantier : de la communauté à la puissance publique , un processus d’étatisation des greniers collectifs
4/ Urbanisme et espaces publics : des collectifs en pleine mutation
/5 Pour une architecture écoresponsable au Maroc : réinterpréter les formes et les usages issus de la tradition pour recréer une continuité interrompue

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