Intérieurs Espaces compacts 1 vol
Par: Davoine, Gilles [réd en chef ] | Vacle, Franck [Dir de réalisation ].
Contributor(s): Vermassen, Stéphanie [sec de réd ].
Type Document : Revue / Périodique Editeur: Antony Groupe moniteur 2019Description Matérielle: 135 p ill, en coul; plans, couv.ill.en coul 30 cm.ISSN: 09984194. In: AMCRésumé: Le socle de notre futur devait être une toile numérique. Pourtant, il n’a jamais été aussi concret qu’aujourd’hui. Les promesses d’un monde virtuel et plat sont en effet contredites par la diversité et le haut degré de matérialité de l’aménagement intérieur. L’espace s’envisage désormais par les sens, et se mesure à l’aune de sa flexibilité. L’heure n’est plus au renoncement mais à la coexistence. Choisir ne signifie plus éliminer, mais embrasser. Malgré des partis pris antagonistes, les projets s’enrichissent les uns les autres, dans une heureuse tension. Souple et rigide, le textile, devenu champ d’exploration, illustre ce phénomène (lire p. 8). Plébiscité par les concepteurs, il concilie des matériaux légers de toute nature, se suspend, s’érige. Tour à tour, il enveloppe ou se traverse, vante ses capacités d’adaptation. Fédérateur et éclectique, il contient en germe les moyens d’un renouveau économique vertueux de la filière. Vide et dense, l’espace contraint, quel que soit le programme, devient un standard de l’architecte (lire p. 25). L’exiguïté est d’autant plus acceptable que les lieux publics accordent un plus grand soin aux espaces de partage. Intimes et ouvertes sur la ville, les bibliothèques abritent dorénavant de grands volumes intérieurs. Quant aux boutiques, elles oscillent entre vacarme et silence. Vacarme de l’accumulation des matières, présentoirs en colonnes, en tours, en suspension, de bois, de verre, de métal dans une galerie de luxe (lire p. 98) ; silence de barres minérales paraissant léviter pour la vente d’un produit unique (lire p. 104). Enfin, l’éternel conflit entre l’ancien et le moderne se résout avec fluidité par l’exaltation des traces du passé. En témoigne la reconversion à Hong Kong d’une prison en lieu culturel, site historique de faible hauteur désormais cerné de gratte-ciel à la manière de murailles protectrices (lire p. 42). Une ultime tension apaisée. Sommaire: Au sommaire du numéro spécial Intérieurs 2019 (n°279-juin-juillet) qui vient de paraître: -une enquête sur le textile, le pavillon Le Corbusier de Zurich rénové, -le mobilier filaire, -le musée Hergé de Christian de Portzamparc à Louvain-la-Neuve, l'architecte Florence Knoll, -le Salon du meuble de Milan, ainsi les objets du quotidien primés à l'IF Design. Mais aussi une sélection de réalisations en France et à l'étranger, dans les domaines de l'habitat, des bureaux, des commerces et des équipements.Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue | Code à barres |
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Revue / Périodique |
Bibliothèque Centrale
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16410178001 (Parcourir l'étagère) | Disponible | 279/2019 | 16410178001 |
ISBN/ 9782281196559
Au sommaire du numéro spécial Intérieurs 2019 (n°279-juin-juillet) qui vient de paraître:
-une enquête sur le textile, le pavillon Le Corbusier de Zurich rénové,
-le mobilier filaire,
-le musée Hergé de Christian de Portzamparc à Louvain-la-Neuve, l'architecte Florence Knoll,
-le Salon du meuble de Milan, ainsi les objets du quotidien primés à l'IF Design.
Mais aussi une sélection de réalisations en France et à l'étranger, dans les domaines de l'habitat, des bureaux, des commerces et des équipements.
Le socle de notre futur devait être une toile numérique. Pourtant, il n’a jamais été aussi concret qu’aujourd’hui. Les promesses d’un monde virtuel et plat sont en effet contredites par la diversité et le haut degré de matérialité de l’aménagement intérieur. L’espace s’envisage désormais par les sens, et se mesure à l’aune de sa flexibilité. L’heure n’est plus au renoncement mais à la coexistence. Choisir ne signifie plus éliminer, mais embrasser. Malgré des partis pris antagonistes, les projets s’enrichissent les uns les autres, dans une heureuse tension. Souple et rigide, le textile, devenu champ d’exploration, illustre ce phénomène
(lire p. 8). Plébiscité par les concepteurs, il concilie des matériaux légers de toute nature, se suspend, s’érige. Tour à tour, il enveloppe ou se traverse, vante ses capacités d’adaptation. Fédérateur et éclectique, il contient en germe les moyens d’un renouveau économique vertueux de la filière. Vide et dense, l’espace contraint, quel que soit le programme, devient un standard de l’architecte (lire p. 25). L’exiguïté est d’autant plus acceptable que les lieux publics accordent un plus grand soin aux espaces de partage. Intimes et ouvertes sur la ville, les bibliothèques abritent dorénavant de grands volumes intérieurs. Quant aux boutiques, elles oscillent entre vacarme et silence. Vacarme de l’accumulation des matières, présentoirs en colonnes, en tours, en suspension, de bois, de verre, de métal dans une galerie de luxe (lire p. 98) ; silence de barres minérales paraissant léviter pour la vente d’un produit unique (lire p. 104). Enfin, l’éternel conflit entre l’ancien et le moderne se résout avec fluidité par l’exaltation des traces du passé. En témoigne la reconversion à Hong Kong d’une prison en lieu culturel, site historique de faible hauteur désormais cerné de gratte-ciel à la manière de murailles protectrices (lire p. 42). Une ultime tension apaisée.