Le réve d'une déconnexion
Par: LOPEZ, Fanny.
Type Document : Ouvrage Editeur: Description Matérielle: .Mots Clés: -- la maison autonome , la cité auto - énergétiqueRésumé: Si l histoire de la déconnexion trouve ses racines au XIXe siècle, le mouvement de l autonomie énergétique arrive à maturité entre 1970 et 1980. Fortement impulsée par le contexte de crise de la fin des années 1960 et la contre-culture américaine, l autonomie quittera cet espace-temps pour se propager géographiquement, remontant des filières plus institutionnelles et poussant ses propres limites, de l unité domestique à ville territoire. La curieuse machine autonome de John Adolphus Etzeler, la maison autonome d Alexander Pike, les logements de Sean Wellesley Miller et Day Chaharoudi ou la ville auto-énergétique de Georges Alexandroff attestent de la puissance de ce concept. Cet idéal de déconnexion conjuguait virtuosité technique, projet économique, social et environnemental, dans un renversement critique de l ordre technologique hérité. Dans une configuration idéologique et symbolique complexe, l autonomie énergétique a fonctionné comme une fabrique d idéalité rurale et urbaine. En partant de quelques scénarios énergétiques de la période 1970-1980 et d archives originales, cet ouvrage ambitionne de retracer la généalogie du mouvement de l autonomie énergétique. Sous le prisme du rapport connexion vs déconnexion, la première partie propose une mise en perspective historique du thème, revenant aux origines de la cité câblée au début du XIXe siècle. La seconde, en suivant l évolution des programmes et des échelles analyse, à travers un corpus de projets, la décennie d expérimentations architecturales qui a participé à l éclatement du cadre énergétique moderne. Sommaire:Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue | Code à barres |
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Ouvrage |
Bibliothèque Centrale
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08020183001 (Parcourir l'étagère) | Consultation sur place | Cote: 8.0 | 08020183001 |
Si l histoire de la déconnexion trouve ses racines au XIXe siècle, le mouvement de l autonomie énergétique arrive à maturité entre 1970 et 1980. Fortement impulsée par le contexte de crise de la fin des années 1960 et la contre-culture américaine, l autonomie quittera cet espace-temps pour se propager géographiquement, remontant des filières plus institutionnelles et poussant ses propres limites, de l unité domestique à ville territoire. La curieuse machine autonome de John Adolphus Etzeler, la maison autonome d Alexander Pike, les logements de Sean Wellesley Miller et Day Chaharoudi ou la ville auto-énergétique de Georges Alexandroff attestent de la puissance de ce concept. Cet idéal de déconnexion conjuguait virtuosité technique, projet économique, social et environnemental, dans un renversement critique de l ordre technologique hérité. Dans une configuration idéologique et symbolique complexe, l autonomie énergétique a fonctionné comme une fabrique d idéalité rurale et urbaine. En partant de quelques scénarios énergétiques de la période 1970-1980 et d archives originales, cet ouvrage ambitionne de retracer la généalogie du mouvement de l autonomie énergétique. Sous le prisme du rapport connexion vs déconnexion, la première partie propose une mise en perspective historique du thème, revenant aux origines de la cité câblée au début du XIXe siècle. La seconde, en suivant l évolution des programmes et des échelles analyse, à travers un corpus de projets, la décennie d expérimentations architecturales qui a participé à l éclatement du cadre énergétique moderne.