Riccioti-chartier Dalix-Herzong et Demeuron IN:AMC
Par: Dir.de red.DALLONI ,Michel;Dir. editorial ERRARD,Dominique.
Type Document : Revue / Périodique Editeur: Le moniteur 2016Description Matérielle: 121 p. Couv.ill.en coul. 25 x 30 cm.ISSN: 0998-4194.Résumé: Sommaire: Longtemps méconnu, le camp militaire Joffre de Rivesaltes (Pyrénées-Atlantiques) a interné Espagnols, juifs et Tsiganes, de 1941 à 1942, et des harkis jusqu'en 1962. Construit sur l'ancien îlot F du camp -un espace de 42 hectares où des restes de baraquements rappellent un décor de fin du monde-, le mémorial surgit telle une gigantesque colonne couchée de 210 m de long. Aligné sur les tracés orthogonaux existants, il impose sa masse ocre au milieu d'un paysage aride et désolé que dominent des éoliennes qui semblent en être les gardiennes. Brutal et radical par sa forme, il provoque néanmoins une empathie immédiate par sa matérialité et sa couleur qui font écho à la terre environnante. Depuis le parking, on est d'emblée saisi par ce qui pourrait être une immense fosse d'où émerge la géométrie incisive du mémorial. Situé dans l'axe du camp, sur l'ancienne place de rassemblement, il affleure d'abord le sol naturel avant de s'élever vers le ciel à l'est, jusqu'à une hauteur égale au faîtage des vestiges: un parti pris qui indique la volonté première des architectes de valoriser la (re)découverte du camp.Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue | Code à barres |
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Revue / Périodique |
Bibliothèque Centrale
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16410152001 (Parcourir l'étagère) | Disponible | Cote: n°249 / 2016 | 16410152001 |
Longtemps méconnu, le camp militaire Joffre de Rivesaltes (Pyrénées-Atlantiques) a interné Espagnols, juifs et Tsiganes, de 1941 à 1942, et des harkis jusqu'en 1962. Construit sur l'ancien îlot F du camp -un espace de 42 hectares où des restes de baraquements rappellent un décor de fin du monde-, le mémorial surgit telle une gigantesque colonne couchée de 210 m de long. Aligné sur les tracés orthogonaux existants, il impose sa masse ocre au milieu d'un paysage aride et désolé que dominent des éoliennes qui semblent en être les gardiennes. Brutal et radical par sa forme, il provoque néanmoins une empathie immédiate par sa matérialité et sa couleur qui font écho à la terre environnante. Depuis le parking, on est d'emblée saisi par ce qui pourrait être une immense fosse d'où émerge la géométrie incisive du mémorial. Situé dans l'axe du camp, sur l'ancienne place de rassemblement, il affleure d'abord le sol naturel avant de s'élever vers le ciel à l'est, jusqu'à une hauteur égale au faîtage des vestiges: un parti pris qui indique la volonté première des architectes de valoriser la (re)découverte du camp.