Le pillage du patrimoine archéologique Des razzias coloniales au marché de l'art, un désastre culturel
Par: FLUTSCH, Laurent; FONTANNAZ, Didier.
Type Document : Ouvrage Collection: Débat public.Editeur: Favre 2010Description Matérielle: 211 p. ill. en coul.ISBN: 978-2-8289-1132-4.Mots Clés: patrimoine archéologique,pillageRésumé: Cette enquête sur les pillages des vestiges archéologiques et les dessous d'un trafic lucratif révèle les travers des lois visant à limiter ces actes illicites. Outre le fait que des fouilles illégales détruisent chaque jour des sites et effacent des preuves du passé humain, les auteurs mettent l'accent sur les moyens insuffisants pour garantir le respect des lois.Restes miraculés d'un lointain passé, les vestiges archéologiques sont de précieux témoins de l'histoire humaine.En fouillant un site, l'archéologue moderne mène une enquête. Il cherche à tirer du sol le plus d'informations possible. Comme sur une scène de crime, tous les indices sont essentiels : les objets, les traces infimes, leurs positions dans le sol, l'environnement... Dès lors, un site pillé, c'est une archive détruite, une enquête ruinée, des connaissances perdues. Un trou de mémoire.Le patrimoine archéologique est hélas, depuis toujours, victime de convoitises dévastatrices. De la Grèce antique à Napoléon, le pillage culturel fut de toutes les conquêtes. Et il nourrit encore bien des querelles, comme l'illustre le fameux cas des frises du Parthénon.Aujourd'hui, le pillage et la destruction sont mercantiles. Pour alimenter le commerce des antiquités, les fouilles clandestines se multiplient. Le trafic s'intensifie, le marché et la clientèle s'élargissent. On trouve sur Internet des pièces archéologiques à vil prix.Sur tous les continents, des tombes sont éventrées par milliers, des monuments sont mutilés, des sites dévastés. Parce qu'ils créent la demande, ce sont les acheteurs d'objets archéologiques qui, souvent sans le savoir, provoquent ce fléau.Un désastre culturel ? Oui, car les pièces en vente sur le marché, comme celles volées par les conquérants de jadis, ne sont que le triste butin d'un pillage destructeur de mémoire.Sommaire:Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue | Code à barres |
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Ouvrage |
Bibliothèque Centrale
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09030028002 (Parcourir l'étagère) | Disponible | Cote: 9.0.2. | 09030028002 | |
Ouvrage |
Bibliothèque Centrale
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09030028001 (Parcourir l'étagère) | Consultation sur place | Cote: 9.0.2. | 09030028001 |
Cette enquête sur les pillages des vestiges archéologiques et les dessous d'un trafic lucratif révèle les travers des lois visant à limiter ces actes illicites. Outre le fait que des fouilles illégales détruisent chaque jour des sites et effacent des preuves du passé humain, les auteurs mettent l'accent sur les moyens insuffisants pour garantir le respect des lois.Restes miraculés d'un lointain passé, les vestiges archéologiques sont de précieux témoins de l'histoire humaine.En fouillant un site, l'archéologue moderne mène une enquête. Il cherche à tirer du sol le plus d'informations possible. Comme sur une scène de crime, tous les indices sont essentiels : les objets, les traces infimes, leurs positions dans le sol, l'environnement... Dès lors, un site pillé, c'est une archive détruite, une enquête ruinée, des connaissances perdues. Un trou de mémoire.Le patrimoine archéologique est hélas, depuis toujours, victime de convoitises dévastatrices. De la Grèce antique à Napoléon, le pillage culturel fut de toutes les conquêtes. Et il nourrit encore bien des querelles, comme l'illustre le fameux cas des frises du Parthénon.Aujourd'hui, le pillage et la destruction sont mercantiles. Pour alimenter le commerce des antiquités, les fouilles clandestines se multiplient. Le trafic s'intensifie, le marché et la clientèle s'élargissent. On trouve sur Internet des pièces archéologiques à vil prix.Sur tous les continents, des tombes sont éventrées par milliers, des monuments sont mutilés, des sites dévastés. Parce qu'ils créent la demande, ce sont les acheteurs d'objets archéologiques qui, souvent sans le savoir, provoquent ce fléau.Un désastre culturel ? Oui, car les pièces en vente sur le marché, comme celles volées par les conquérants de jadis, ne sont que le triste butin d'un pillage destructeur de mémoire.