Algériens du pacifique Les déportés de nouvelle -calédonie
Par: LALLAOUI, Mehdi.
Type Document : Ouvrage Editeur: Zyriab 1994 2e éditionDescription Matérielle: 251 p.ISBN: 978-9-9961-715-42-0.Résumé: arrêtés en 1871, leur procès a lieu à Constantine en 1873 pour 212 accusés. La plupart est condamnée et envoyée dans les geôles de France métropolitaine, d'abord à Château-d'Oléron ou à Saint-Martin-de-Ré, puis ces dépôts devant fermer, ils sont transférés au fort de Quélern (près de Brest). Vingt-neuf d'entre eux sont laissés à Oran, ce qui embarrasse le gouverneur de l'Algérie qui envisage un temps de les envoyer aux îles Marquises. Ils sont finalement envoyés au fort de Quélern, en passant par Marseille. Un autre groupe partage à Thouars la peine des communards.En plus de la complexité des navettes interministérielles, la confusion vient du fait qu'en principe les transportés doivent rejoindre la Guyane française, tandis que les déportés vont jusqu'en Nouvelle-Calédonie.les communards déportés ont pu bénéficier d'une amnistie en 1880, les Kabyles du Pacifique restent exilés à des milliers de kilomètres de leur terre malgré les campagnes de sensibilisation de l'opinion française auxquelles participent les communards de retour à Paris. Cette amnistie intervient en 1895, et ils sont autorisés à rentrer en Algérie en 1904, soit 33 ans après leur condamnation.Quelques descendants des déportés continuent à vivre en Nouvelle-Calédonie. Il existe à Nessadiou, au sud de Bourail, un lieu appelé usuellement " Cimetière des Arabes de Nessadiou ". Dans la cinquième commune de l'île des Pins, qui se trouve tout à fait au Sud de l'île sur les terres de la tribu de Gadji, furent assignés quelques déportés.Parmi ces descendants, Jean-Pierre Aïfa, né le 31 octobre 19381, surnommé " le calife ", est devenu maire de Bourail de 1977 à 2001 et à nouveau depuis 2008 ; il fut également président de l'Assemblée territoriale à plusieurs reprises.Sommaire:Type de document | Site actuel | Cote | Statut | Notes | Date de retour prévue | Code à barres |
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09080099001 (Parcourir l'étagère) | Consultation sur place | Cote: 9.1.1 | 09080099001 | |
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arrêtés en 1871, leur procès a lieu à Constantine en 1873 pour 212 accusés. La plupart est condamnée et envoyée dans les geôles de France métropolitaine, d'abord à Château-d'Oléron ou à Saint-Martin-de-Ré, puis ces dépôts devant fermer, ils sont transférés au fort de Quélern (près de Brest). Vingt-neuf d'entre eux sont laissés à Oran, ce qui embarrasse le gouverneur de l'Algérie qui envisage un temps de les envoyer aux îles Marquises. Ils sont finalement envoyés au fort de Quélern, en passant par Marseille. Un autre groupe partage à Thouars la peine des communards.En plus de la complexité des navettes interministérielles, la confusion vient du fait qu'en principe les transportés doivent rejoindre la Guyane française, tandis que les déportés vont jusqu'en Nouvelle-Calédonie.les communards déportés ont pu bénéficier d'une amnistie en 1880, les Kabyles du Pacifique restent exilés à des milliers de kilomètres de leur terre malgré les campagnes de sensibilisation de l'opinion française auxquelles participent les communards de retour à Paris. Cette amnistie intervient en 1895, et ils sont autorisés à rentrer en Algérie en 1904, soit 33 ans après leur condamnation.Quelques descendants des déportés continuent à vivre en Nouvelle-Calédonie. Il existe à Nessadiou, au sud de Bourail, un lieu appelé usuellement " Cimetière des Arabes de Nessadiou ". Dans la cinquième commune de l'île des Pins, qui se trouve tout à fait au Sud de l'île sur les terres de la tribu de Gadji, furent assignés quelques déportés.Parmi ces descendants, Jean-Pierre Aïfa, né le 31 octobre 19381, surnommé " le calife ", est devenu maire de Bourail de 1977 à 2001 et à nouveau depuis 2008 ; il fut également président de l'Assemblée territoriale à plusieurs reprises.