Borne Emmanuelle
Particules élémentaires - Paris Archipress 2020 - 56p.
C'est sans doute l'une des leçons les plus marquantes de la crise sanitaire que le monde traverse : rendue exsangue par notre surexploitation, la nature ne s'est jamais aussi bien portée que durant les semaines de confinement d'une partie de la population humaine pour ralentir la propagation de la pandémie du Covid19. Ce lien entre la nature et l'homme est aux fondements de la démarche adoptée par l'architecte Françoise Raynaud, fondatrice de l'agence Loci Anima en 2000. « La crise sanitaire du Coronavirus doit nous engager à bâtir un modèle économique plus responsable selon lequel l'homme n'aurait pas de droit inaliénable sur le monde du vivant mais au contraire le devoir de préserver la nature », soutient-elle dans les pages du nouveau numéro hors-série de L'Architecture d'Aujourd'hui. Comme son nom le suggère, Loci Anima défend depuis ses débuts une vision animiste du monde, qui dotent les lieux d'une âme. « C'est une provocation poétique pour dire tout simplement que les lieux ont des droits. En partant de ce présupposé, on est plus enclin à respecter notre environnement. » François Raynaud ne conçoit pas l'architecture autrement que dans son acception bioclimatique, elle ne conçoit pas ses bâtiments en dehors des écosystèmes, humains et naturels, auxquels ils sont liés. « Être visionnaire ne revient pas à rechercher toujours plus de technologies. C'est, au contraire, aspirer à ne produire que ce qui est nécessaire ».
C'est sans doute l'une des leçons les plus marquantes de la crise sanitaire que le monde traverse : rendue exsangue par notre surexploitation, la nature ne s'est jamais aussi bien portée que durant les semaines de confinement d'une partie de la population humaine pour ralentir la propagation de la pandémie du Covid19. Ce lien entre la nature et l'homme est aux fondements de la démarche adoptée par l'architecte Françoise Raynaud, fondatrice de l'agence Loci Anima en 2000. « La crise sanitaire du Coronavirus doit nous engager à bâtir un modèle économique plus responsable selon lequel l'homme n'aurait pas de droit inaliénable sur le monde du vivant mais au contraire le devoir de préserver la nature », soutient-elle dans les pages du nouveau numéro hors-série de L'Architecture d'Aujourd'hui. Comme son nom le suggère, Loci Anima défend depuis ses débuts une vision animiste du monde, qui dotent les lieux d'une âme. « C'est une provocation poétique pour dire tout simplement que les lieux ont des droits. En partant de ce présupposé, on est plus enclin à respecter notre environnement. » François Raynaud ne conçoit pas l'architecture autrement que dans son acception bioclimatique, elle ne conçoit pas ses bâtiments en dehors des écosystèmes, humains et naturels, auxquels ils sont liés. « Être visionnaire ne revient pas à rechercher toujours plus de technologies.
0003-8695
Particules élémentaires - Paris Archipress 2020 - 56p.
C'est sans doute l'une des leçons les plus marquantes de la crise sanitaire que le monde traverse : rendue exsangue par notre surexploitation, la nature ne s'est jamais aussi bien portée que durant les semaines de confinement d'une partie de la population humaine pour ralentir la propagation de la pandémie du Covid19. Ce lien entre la nature et l'homme est aux fondements de la démarche adoptée par l'architecte Françoise Raynaud, fondatrice de l'agence Loci Anima en 2000. « La crise sanitaire du Coronavirus doit nous engager à bâtir un modèle économique plus responsable selon lequel l'homme n'aurait pas de droit inaliénable sur le monde du vivant mais au contraire le devoir de préserver la nature », soutient-elle dans les pages du nouveau numéro hors-série de L'Architecture d'Aujourd'hui. Comme son nom le suggère, Loci Anima défend depuis ses débuts une vision animiste du monde, qui dotent les lieux d'une âme. « C'est une provocation poétique pour dire tout simplement que les lieux ont des droits. En partant de ce présupposé, on est plus enclin à respecter notre environnement. » François Raynaud ne conçoit pas l'architecture autrement que dans son acception bioclimatique, elle ne conçoit pas ses bâtiments en dehors des écosystèmes, humains et naturels, auxquels ils sont liés. « Être visionnaire ne revient pas à rechercher toujours plus de technologies. C'est, au contraire, aspirer à ne produire que ce qui est nécessaire ».
C'est sans doute l'une des leçons les plus marquantes de la crise sanitaire que le monde traverse : rendue exsangue par notre surexploitation, la nature ne s'est jamais aussi bien portée que durant les semaines de confinement d'une partie de la population humaine pour ralentir la propagation de la pandémie du Covid19. Ce lien entre la nature et l'homme est aux fondements de la démarche adoptée par l'architecte Françoise Raynaud, fondatrice de l'agence Loci Anima en 2000. « La crise sanitaire du Coronavirus doit nous engager à bâtir un modèle économique plus responsable selon lequel l'homme n'aurait pas de droit inaliénable sur le monde du vivant mais au contraire le devoir de préserver la nature », soutient-elle dans les pages du nouveau numéro hors-série de L'Architecture d'Aujourd'hui. Comme son nom le suggère, Loci Anima défend depuis ses débuts une vision animiste du monde, qui dotent les lieux d'une âme. « C'est une provocation poétique pour dire tout simplement que les lieux ont des droits. En partant de ce présupposé, on est plus enclin à respecter notre environnement. » François Raynaud ne conçoit pas l'architecture autrement que dans son acception bioclimatique, elle ne conçoit pas ses bâtiments en dehors des écosystèmes, humains et naturels, auxquels ils sont liés. « Être visionnaire ne revient pas à rechercher toujours plus de technologies.
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